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SAINT JACQUES

Il s’appelait Yaakov ou Jacob Bar-Zebdi mais nous le connaissons plutôt comme Jacques le fils de Zébédée, Saint Jacques, Jacques le Majeur (pour le différencier de l’autre apôtre Jacques, le fils d'Alphée nommé le Mineur) ou Santiago en Espagne. D’après les récits chrétiens, il serait né vers l’an 5 avant JC en Galilée, fils de Zébédée et de Marie Salomé et était le frère aîné de Jean, apôtre lui aussi. Marc nous raconte que son maître Jésus a surnommé les deux frères «boanergués», ce qui veut dire les « fils du tonnerre ». Les deux frères étaient pêcheurs, et c’est pendant leur travail sur le lac de Génésareth, qu’ils ont été appelés par Jésus de Nazareth pour le suivre. Notons qu’ils sont parmi les premiers disciples et les plus appréciés par le Maître.

De ce fait, Jacques a été présent dans les épisodes les plus importants racontés par les évangiles. Il a été un des trois apôtres qui ont assisté à la transfiguration (métamorphose) de Jésus, lorsqu’il se transforme pour montrer sa nature divine entre les prophètes Elie et Moise. Il a été également témoin de la prière au jardin des Oliviers avec Pierre et son frère. Après la résurrection, il se trouvait dans le petit groupe qui a vu Jésus au lac de Tibériade et participé à la pêche miraculeuse. Les Actes des Apôtres racontent qu’il reçoit le Saint Esprit sous la forme de langues de feu lors de l’épisode de la pentecôte (vers l’an 33). C’est à partir de ce moment-là qu’il va prendre son bâton, ainsi que le bateau, et parcourir les chemins pour évangéliser l’occident.

NOTRE DAME DU LIBAN

Notre-Dame du Liban est le vocale par lequel la Vierge-MarieMère de Dieu, est invoquée comme patronne, protectrice et reine du Liban. Cette dévotion a son origine au début du XXe siècle, lorsque pour commémorer le 50e anniversaire de la proclamation (en 1854) du dogme de l’Immaculée conception, le patriarche de l’Église maronite fait construire un sanctuaire sur le rocher d’Harissa (district de Kesrouan), au nord de Beyrouth, surmonté d’une statue de la Vierge Marie qui à cette occasion reçoit le titre de ‘Notre-Dame du Liban’.

Le 10 mai 1908, lors de la célébration inaugurale de la Divine liturgie, et entouré des tous les évêques du Liban, le patriarche maronite Elias Hoyek consacre le Liban à la Vierge-Marie en s’adressant en ces termes : « Oh Marie, reine des montagnes et des mers, et reine de notre cher Liban… ». Par la même occasion le patriarche fixe, pour l’Église maronite, au premier dimanche du mois de mai la fête liturgique annuelle de Notre-Dame du Liban.

Très rapidement l’endroit devient un lieu important de pèlerinages et visites touristiques. Surtout durant le mois de mai. Chrétiens comme musulmans se confient à Notre-Dame du Liban, protectrice du pays. A la fin du XXe siècle une vaste église est édifiée, à côté de la chapelle-sanctuaire, pour permettre de mieux recevoir les visiteurs. Elle est bientôt érigée en basilique mineure.

NOTRE DAME DE FATIMA

Lúcia de Jesus dos Santos est née le 22 mars 1907 à Fátima, elle a donc dix ans. Son cousin Francisco Marto, né le 11 juin 1908, a neuf ans. Et Jacinta, sœur de François, née le 11 mars 1910, en a juste sept. Pour aider leurs parents, ils participent à l'activité familiale en gardant les troupeaux de moutons dans les alentours du hameau, et en particulier au lieu-dit Cova de Iria.

L’ange du Portugal

Au cours de l'année 1915, Lucie et deux de ses amies voient « une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparente », « ayant forme humaine ». De retour au village, racontant leur aventure, leur entourage se moque d'elles.

Au printemps 1916, Lucie, François et Jacinthe revoient le même personnage qui leur dit: « Ne craignez rien ! Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi ! ». S'agenouillant, l'ange baissa la tête et leur enseigna une prière: « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas ». Il fit trois fois cette prière, puis, levant la tête il dit : « Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications. »

 L'ange leur apparaît une nouvelle fois l'été suivant et se présente comme « l'Ange du Portugal » puis une dernière fois au début de l'automne. Cette dernière apparition s'accompagne d'une théophanie eucharistique et d'une communion miraculeuse. L'ange donna la communion aux enfants après avoir récité une prière « en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences » qui offensent Jésus présent dans le tabernacle.

1ère apparition : 13 mai 1917

Le 13 mai 1917, vers midi, « une Dame toute vêtue de blanc » apparaît aux trois petits bergers dans un petit chêne vert et, s'adressant à Lucie, leur demande de venir le mois suivant, à cette même heure. Elle ajoute ensuite : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. »

Jacinthe, oubliant sa promesse de discrétion, en parle à ses parents. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre au sein du village mais la réaction est plutôt à la méfiance. Le curé interroge Lucie, et n'est pas du tout convaincu. Dans son rapport à l'évêque de Leiria il écrit : « Il faut se tenir résolument à l'écart de cela. »

2ème apparition : 13 juin 1917

Le mois suivant, les enfants, accompagnés de quelques dizaines de personnes venues « pour voir », sont au rendez-vous. Le groupe récite le chapelet lorsque l'apparition se présente à nouveau, et, dans sa conversation avec Lucie, insiste sur l'importance de la prière, recommande la dévotion au « cœur immaculée de Marie » et annonce la mort prochaine de ses cousins à Lucie : « J'emmènerai bientôt Francisco et Jacinta au ciel, mais toi tu resteras encore ici quelque temps, Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. » Elle demande aussi à la jeune Lucie d'apprendre à lire et à écrire afin de mieux rapporter sa parole auprès des hommes.

Seuls les trois enfants voient l'apparition : les témoins ne voient ni lumière, ni la Vierge, ni ne l'entendent. Mais ils témoignent avoir vu le petit arbre, sur lequel se tenait l'apparition, ployé comme s'il portait un poids, brutalement allégé lors du départ de la Vierge. Ils témoignent aussi avoir entendu un son et vu un sillage lors du départ de l'apparition.

3ème apparition : 13 juillet 1917

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Le vendredi 13 juillet, la « dame en blanc » apparaît devant Lucia et ses cousins comme les autres fois, environ 4 000 personnes assistent à l'événement, bien que ne voyant rien eux-mêmes : Lucie, Jacinta et François sont toujours les seuls à percevoir la « dame en blanc », les fidèles ne constatent que des faits inhabituels, tels des éclairs, un halo de lumière ou un vent soudain.

Elle s'adresse, comme à chaque apparition à Lucie : « Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde. »

C'est au cours de cette manifestation que l'apparition aurait confié un secret aux enfants. Cette partie du message de Fátima ne sera dévoilée qu'en 1942, pour les deux premières parties, et c'est en 2000 que le Vatican divulguera la troisième partie du secret.

4ème apparition : 19 août 1917

Le 10 août, l'administrateur du canton, Arthur d'Oliveira Santos, connu pour son anticléricalisme, demande à voir les « voyants » et les interroge sans succès. Le 13 août, il fait enfermer Lucie et ses deux cousins pour trouble à l'ordre public. Il souhaite connaître les secrets que la Vierge Marie a révélés aux enfants et va jusqu'à les menacer de mort pour les faire parler, mais en vain, ils gardent leur secret. C'est à regret que l'administrateur les relâche le 15 août.

Quelque 18 000 personnes sont au rendez-vous du 13, en l'absence des enfants, et assistent à quelques phénomènes déjà vus lors des précédentes apparitions. Mais les enfants ne sont pas là.

Le dimanche 19 août, alors que les enfants font paître leurs troupeaux sur la Cova da Iria, la Vierge leur apparaît, leur demande de prier pour les âmes pécheresses et leur promet un miracle « afin que tous croient ».

5ème apparition : 13 septembre 1917

Pour la cinquième apparition, le 13 septembre, environ 30 000 fidèles se prosternent devant les messagers de la Vierge Marie, Lucie, Jacinta et Francois, implorant leur secours pour obtenir la guérison des malades. C'est à ce moment-là que l'apparition annonce pour le mois suivant, la « venue du Seigneur, de Notre-Dame du Carmel et de saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ».

6ème apparition : 13 octobre 1917

Le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d'environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l'apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.

Alors que Notre-Dame du Rosaire s'élève vers le ciel, la pluie s'arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s'approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.

Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d'un côté et de l'autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l'air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s'arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s'arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s'avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu'à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l'observatoire astronomique n'a rien relevé de particulier à ce moment-là.

Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.

NOTRE DAME DE L'EPINE

Notre Dame de l'Épine en Champagne possède la particularité d'avoir été construite grâce à la seule volonté des habitants de la région, de simples gens qui rêvèrent de bâtir un édifice pouvant rivaliser avec les plus belles cathédrales. La foi qui leur a permis d'entreprendre un tel ouvrage leur fut insufflée par un miracle qui survint le 24 mars 1419 et que l'on raconte de cette façon.

Un berger de Courtisol, près de Châlons sur Marne aperçut sur un soir une lueur dans un buisson. Les moutons prirent peur mais les agneaux s'approchèrent. Il s'approcha lui aussi et s'évanouit, ébloui et effrayé. Revenu à lui, il découvrit une statue de la vierge dans le buisson. La lueur attira d'autres bergers des environs car le buisson était sur une petite hauteur. La lumière augmenta et brilla toute la nuit. Attestant la nature du miracle, le buisson reverdit. Au matin, la statue fut portée dans la Chapelle St Jean Baptiste non loin de là.

En cette période sombre de la guerre de Cent ans, il était difficile de trouver des financements pour un édifice religieux. Reims était aux mains des anglais et seule Châlons était du parti français dans la région. Néanmoins, le clergé de Châlons avança de l'argent. Un architecte anglais du nom de Patrick s'engagea pour 600 livres à construire la cathédrale et présenta en caution deux bourgeois de Châlons. Les habitants de la région travaillèrent gratuitement pour l'édification du bâtiment. On disait à l'époque " Aller à l'Épine " pour dire " travailler pour rien ". Dix ans plus tard, la première tour fut construite mais Patrick prit la fuite peu de temps après avec le reste de l'argent : Jeanne d'Arc et les troupes françaises avançaient.

Heureusement pour la cathédrale, Charles VII vint en pèlerinage et fit un don important. La deuxième tour fut construite. A partir de ce moment, les dons commencèrent à affluer et continuèrent jusqu'à la révolution. Les pèlerins, riches comme pauvres, venaient à l'Épine.

Aux dires d'un des abbés de Notre Dame de l'Épine qui écrivit une histoire de l'église en 1855, des miracles avérés eurent lieu aux pieds de vierge.

Le 15 août 1591, un aveugle recouvra la vue. Le 11 avril 1681, un bébé mort-né revient à la vie. A cette même époque, une paralytique, Marie Musard jeta ses béquilles. Le 7 septembre 1787, un grand-père amena son petit-fils, mort depuis trois jours. Pendant les prières, il revient à la vie, lève un bras. A la sortie de l'église, l'enfant meurt, cette fois pour de bon. D'autres miracles furent enregistrés jusqu'en 1851.

SAINTE RITA

Sainte Ritasainte des causes perdues et désespérées, vécut de 1381 à 1457.

Cinq siècles plus tard sa vie continue d’inspirer des millions de personnes à travers le monde. Une vie où se côtoient phénomènes mystiques et simplicité du quotidien, une vie chargée de grandes souffrances mais vécue dans la joie « d’aimer sans compter ».

Jeune fille Rita est déjà toute tournée vers Dieu. Mariée par obligation familiale à un homme rude, elle surmonte par sa douceur et sa patience les difficultés initiales de son mariage. Elle vit dix-huit années de bonheur avec l’homme dont elle aura deux enfants. Elle a 36 ans lorsqu’il est traîtreusement assassiné. Quelques temps plus tard, elle perd ses deux enfants.

Entrée au monastère elle s’immerge dans une intense vie de prière. Son union intime au Christ crucifié se manifeste par le stigmate de l’épine. Elle accueille tous ceux qui viennent demander son aide et sa prière.

Toute la vie de Sainte Rita respire l’amour de Dieu et la confiance totale en sa Providence.

Mourante, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose. Bien qu’en « plein hiver » la parente trouve la rose. Cet épisode est à l’origine de l’image où l’on voit Sainte Rita répandre des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en l’intercession de « la sainte des causes désespérées et des cas impossibles. »

MARIE AUXILLIATRICE

Marie Auxiliatrice-Brezje (Slovénie)

A l’origine du sanctuaire, le voeu d’un soldat au temps des guerres menées en Europe par Napoléon 1er : s’il revenait sain et sauf chez lui, il réaliserait une image de la Vierge Marie. C’est pourquoi le sanctuaire est dédié à Marie «Auxiliatrice » (auxilium = aide).

NOTRE DAME DE LA BONNE NOUVELLE

D'après la tradition l'origine de Notre Dame de Bonne Nouvelle, remonte à la période des guerres de successions, en l'an 1364, Jean de Montfort, appuyé par les Anglais, à la suite d'un voeu, il remporte une victoire, lors de la terrible et sanglante bataille d'Auray. Suivant son voeu, Jean de Montfort fera alors construire un couvent de Dominicains qui sera placé sous le patronnage de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Très rapidement, d'après le Bienheureux Yves Mahyeuc , Evêque de Rennes (1462-1541), dans le cloître de ce couvent, se trouvait alors un tableau qui miraculeux qui fut le théâtre de miracle prodigieux attirant les pèlerins en nombre important, plus tard, l'on amménagea une chapelle pour abriter l'icône, « une petite chapelle dédiée spécialement à la Sainte Vierge et établie dès le principe dans le côté méridional du cloître, communiquant avec l'église par des voûtes ouvrant sur le choeur ». Pami les pèlerins illustres qui virent prier en la chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle, l'on rapporte le missionnaire Dominicain, Saint Vincent Ferrier, décédé à Vannes en 1418/ et l'apôtre des régions de l'Ouest de la France, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, apôtre de Marie, fondateur des Pères de Saint Gabriel et des Filles de la Sagesse, auteur mystique, décédé en Vendée, à Saint Laurent sur Sèvres en 1716. L'un des faits marquants de l'histoire de la chapelle est la célébration des fiancailles de la Duchesse Anne de Bretagne avec le Roi de France Charles VIII, le 19 novembre 1491, qui par leur mariage, verra la Bretagne, jusque là indépendante, être rattachée définitivement à la France.

Le voeu

En 1632, alors qu'une terrible épidémie de peste sévissait dans les contrées voisines; Notre Dame de Bonne Nouvelle étendit si fortement son manteau protecteur sur la ville de Rennes, que les habitants de la ville, en reconnaissance, firent le voeu d'offrir à leur Protectrice une maquette de la ville de Rennes en argent massif. Monseigneur de Cornulier fixa la commémoration du voeu au 8 septembre 1634. Ensuite, chaque année, la célébration du voeu fut fidèlement suivie jusqu'à la révolution française, pendant laquelle le maire de Rennes décida de vendre la précieuse maquette du voeu, stoppant ainsi les célébrations.

L'incendie de 1720

L'on rapporte aussi un autre fait miraculeux qui se déroula pendant le terrible incendie, qui ravagea la ville de Rennes alors essentiellement composée de maisons de bois et de colombages qui brûlèrent, on le devine comme de la paille. Pendant cet incendie qui eût lieu le 23 décembre 1720, les habitants de Rennes virent, dans le ciel, Notre Dame de Bonne Nouvelle, comme les encourageant et les bénissant. Cet épisode est peint sur une toile que l'on peut voir en la Basilique Saint Aubin, sur la toile est ecrit: « Original du voeux fayt à Notre-Dame de Bonne Nouvelle par les habitants des Lices, Rue St Louis, Portes St Michel, Place Sainte Anne, préservée de l'incendie du 22 décembre jusqu'au trente, l'année 1720, Huguet In-Em fecit 1721. » L'on peut aussi voir un autre tableau de ce fait en la basilique Saint Sauveur, voisine.

Quelques années plus tard, à la suite d'une épidémie de cholera qui sévissait, en 1849, l'on envisagea de remettre les cérémonies au goût du jour. Le 2 août 1861, l'orfèvre de Napoléon III réalisa une nouvelle maquette du voeu que l'on peut encore voir de nos jours, et le 8 septembre suivant, l'Archevêque de Rennes, Monseigneur de Saint Marc, relança définitivement les commémorations du voeu. Depuis, chaque année, l'Archevêque de Rennes perpétue cette tradition en offrant un cierge votif à Notre Dame de Bonne Nouvelle pour la ville de Rennes. Après la démolition de l'antique chapelle de Notre Dame de Bonne Nouvelle etn la fermeture du Couvent des Dominicains, l'icône miraculeuse fut entre temps transférée dans l'actuelle Basilique voisine de Saint Aubin, dont la construction mmença à partir de 1884 pour être définitivement achevée en 1904.

Cette basilique est actuellement dénommée Basilique Notre Dame de Bonne Nouvelle en Saint Aubin, et se trouve place Sainte Anne à Rennes et conserve toujours la précieuse icône, enchâssée dans le maître autel. La Basilique Saint Aubin garde aussi la mémoire d'un illustre paroissien, le Bienheureux Marcel Callo baptisé dans cette église en 1921, Marcel Callo était jociste rennais mort en déportation en 1945 à Mathausen. Il fut béatifié en 1987, par le serviteur de Dieu Jean Paul II. L'on peut actuellement voir, dans l'une des chapelles latérales de la Basilique, la toile qui fut dévoilée à Rome, lors de la célébrations de la Béatification.

aujourd'hui

Actuellement, Notre Dame de Bonne Nouvelle, avant d'être une église paroissiale, continue à recevoir la visite et les prières des rennais (quand la Basilique est ouverte, car, hélas, elle subit le même destin que tant d'autres sanctuaires, souvent pillés et sacagés, elle est donc ouverte pratiquement que pour les heures des offices, dommage!) Des rassemblements de prières s'y tiennent autour des dates suivantes: le 17 janvier, fête de Notre Dame de Pontmain, le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, le 19 mars, fête du Bienheureux Marcel Callo et le 8 septembre, fête de la Nativité de Marie et commémoration du voeur.

Prions et demandons à Notre Dame de Bonne Nouvelle et au Bienheureux Marcel Callo, de faire de nous des témoins vivants de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

NOTRE DAME DES ARDENTS

Arras, 21 mai 1105. La population de la ville est atteinte du redoutable "Mal des Ardents". 

La Vierge apparaît à deux ménestrels : Itier qui vivait dans le Brabant et Norman qui vivait dans le château de Saint Pol. 
Iter et Norman se vouaient une haine mortelle car Norman avait tué le frère d'Itier. 

Une nuit, ils firent tous deux le même rêve : la Vierge Marie vêtue de blanc, leur apparut et leur dit de se rendre en la cathédrale d'Arras. 

Norman, venant de moins loin, y fut le premier arrivé à la cathédrale d'Arras. Il vit tous les malades qui se réfugiaient là, puis il alla raconter à l'évêque le rêve qu'il avait fait, mais Lambert de Guines (évêque d'Arras) crut qu'il voulait se moquer de lui et le renvoya. Itier arriva le lendemain et alla trouver l'évêque. Quand l'évêque Lambert de Guines lui dit que Norman était venu lui conter le même songe, Itier demanda où il se trouvait, car il voulait le tuer sur le champ pour venger son frère. Lambert comprit alors que Marie lui avait envoyé ces deux hommes pour qu'il les réconcilie. Il parla donc à chacun séparément, puis il les mit en présence l'un de l'autre, leur demanda de se donner le baiser de la paix et de passer la nuit en prière dans la cathédrale.

Le 28 mai 1105, au premier chant du coq, Marie leur apparut et leur donna un cierge allumé, leur demandant de faire couler la cire de ce cierge dans l'eau du bénitier, puis de la donner à boire aux malades et d'en verser sur leurs plaies. Tous ceux qui y crurent furent guéris.

La "Sainte Chandelle" sera honorée à Arras jusqu'à la Révolution Française...

A la suite du miracle, une confrérie des jongleurs de Notre-Dame des Ardents s'organise à Arras et des gouttes de la chandelle miraculeuse sont distribuées et conservées dans des "custodes" (reliquaires en argent, en forme de cierge), véritables "joyaux". C'est pourquoi Notre-Dame des Ardents est aussi surnommée Notre-Dame du Joyel.

De nombreuses églises de Flandre et d'Artois reçurent des cierges, auxquels quelques gouttes de la sainte cire conféraient les mêmes propriétés miraculeuses. La sainte chandelle fut vénérée pendant 600 ans et, mêlée à de l'eau, elle guérissait les plaies, les inflammations, les ulcères.

En 1215, on éleva, sur la place du petit marché, une pyramide où ce cierge sacré fut déposé dans une châsse d'argent. La veille de la fête-Dieu et les 4 suivants, on allumait la sainte chandelle et on la montrait au peuple. En 1876, elle quitte la cathédrale où elle était abritée, pour la nouvelle église Notre-Dame des Ardents. Une grande procession est alors organisée, suivie de bien d’autres comme celle de 1923, année du couronnement de la Vierge. L'église Notre-Dame des Ardents, a été édifiée au milieu du XIX° siècle. Le cierge y est toujours présenté dans son écrin.
 

 

NOTRE DAME MEDIATRICE DE TOUTES GRACES

Le sanctuaire de Lipa a pour origine une manifestation de la Vierge Marie en 1948, accompagnée par une pluie de pétale de roses 

La manifestation de Marie et la pluie de pétales de roses

Le 12 septembre 1948, vers dix-sept heures, Teresita Castillo, novice au carmel de Lipa, se promène dans le jardin de son couvent. Soudain, elle aperçoit un arbuste dont les feuilles remuent puis elle entend une voix douce : « N’aie pas peur, ma fille. Embrasse le sol. Ce que je vais te dire, tu devras le faire pendant quinze jours consécutifs. Tu viendras me rendre visite ici. Mange un peu d’herbe. »

Le lundi 13 septembre 1948, à dix-sept heures, Teresita revient sur les lieux. Elle s’agenouille et récite un Ave Maria. Elle voit remuer les feuilles de l’arbuste. Soudain, elle voit une « belle dame », souriante, les mains jointes, portant un chapelet doré dans la main droite, une robe blanche, une ceinture étroite ; ses pieds nus sont posés sur un petit nuage à 50 cm du sol. « Sois fidèle et viens ici, qu’il pleuve ou que le soleil brille, entend Teresita. – Qui êtes-vous, belle dame ? – Je suis ta Mère, ma petite. »

Le 14 septembre 1948, la Vierge l’attend au même endroit, les bras ouverts. « Je désire que ce lieu soit béni demain. – A quelle heure ? – A l’heure à laquelle ta mère supérieure décidera. N’oublie pas les événements des prochains jours. » La Vierge bénit la religieuse puis disparaît.

Le lendemain, vers quinze heures, l’évêque auxiliaire de Lipa et l’aumônier du carmel bénissent les lieux. Teresita voit la Vierge les bras ouverts. « Embrasse la terre et mange un peu d’herbe. Prends un papier et un crayon, et écris ce que je vais te dire, dit l’apparition. Mes filles, je vous demande de croire en moi, et de garder ce message comme un secret entre vous. Aimez-vous les unes les autres comme de vraies sœurs. Venez souvent me rendre visite. Faites de ce lieu un endroit sacré et respecté. Cueillez les pétales. Je vous bénis toutes. » Après cette apparition, une pluie de pétales de roses est constatée par toutes les personnes présentes. […]

Le 16 septembre 1948, Teresita a une nouvelle apparition. La Vierge lui précise l’endroit exact où Elle désire qu’on place sa statue et lui demande de préciser à l’aumônier que cette statue sera ressemblante à celle de Notre-Dame de Lourdes. Elle demande aussi de dire à la mère supérieure de réciter le chapelet sur le lieu des apparitions les jours suivants. La Vierge bénit Teresita et disparaît.

Teresita voit encore la Vierge dans les jours suivants, qui lui conseille l’humilité et l’obéissance. Elle recommande à la communauté de pratiquer la simplicité et l’humilité car ce sont les vertus qu’Elle préfère. La Vierge demande que chaque sœur soit consacrée à Elle selon saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Le dimanche 26 septembre 1948, la Vierge répète ces conseils à la voyante. « Dis aux sœurs de s’aimer les unes les autres, lui dit-Elle. Je ne vous demande de faire de grandes choses comme vous souhaiteriez, car vous êtes mes petites filles. N’oubliez pas de vous consacrer à moi le 7 octobre. Soyez sages. Je suis Marie, Médiatrice de toutes les grâces. »

Le 3 octobre suivant, une « pluie de pétales » se produit.

Le vendredi 12 novembre 1948, Teresita voit la Vierge après la messe. « Les gens ne croient pas à mes paroles. Priez beaucoup, mes filles, à cause des persécutions. Priez pour les prêtres. Ce que je demande ici, c’est la même chose que j’ai demandée à Fatima. Faites pénitence pour ceux qui ne croient pas. C’est ma dernière apparition en ce lieu. »

Des guérisons sont évoquées.

 

Le 6 décembre 1948, un rapport officiel a été transmis à Mgr A. Verzosa, évêque de Lipa. Le prélat a béni le lieu des apparitions, a nommé une commission d’enquête et a déclaré que la Vierge était la source de la « pluie de pétales ».

NOTRE DAME DU SACRE COEUR

Issoudun est une ville du Berry, au centre de la France, entre Bourges et Châteauroux.

La ville, de renommée désormais internationale, a été profondément marquée par le Père Jules Chevalier, prêtre du diocèse de Bourges (1824-1907) : cet homme au cœur de feu, passionné de Dieu et des hommes, est à l’origine du pèlerinage et de 3 congrégations religieuses, dont les 5000 et quelques membres sont aujourd’hui au service de l’évangélisation dans 52 pays du monde, sur les cinq continents :  

La ville de Notre-Dame du Sacré-Cœur :

Ce titre a été donné à Marie par le Père Chevalier. Il voulait - dès avant Vatican II, qui a confirmé son intuition - montrer que Marie est “unie au mystère du Cœur de Jésus Christ” et donc unie à l’Église.

Marie nous conduit au Cœur de Jésus Christ, d’où jaillit la source vive de la tendresse de Dieu pour tous les hommes, de la justice et de la paix…

Toute l’année, Notre-Dame du Sacré-Cœur demande aux pèlerins d’Issoudun de “faire tout ce que dit son Fils” et de témoigner autour d’eux de son amour pour tous les hommes : dans l’accueil maternel de Notre-Dame du Sacré-Cœur, les pèlerins trouvent à Issoudun réconfort et espérance.  

MARIE SECOURS DES CHRETIENS

Le secours de la Mère de Dieu s'est souvent fait sentir au peuple chrétien d'une manière miraculeuse, lorsqu'il s'agit de repousser les ennemis de la religion.

 

C'est ainsi que l'importante victoire remportée par les chrétiens sur les Turcs dans le golfe de Lépante est due à l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie.

 

Pour cette raison, le saint Pontife Pie V ordonna qu'en reconnaissance, on insérerait dans les litanies de Lorette l'invocation suivante: Auxilium Christianorum, "Secours des Chrétiens".

NOTRE DAME DE BON SECOURS

L’origine de Notre-Dame de Bon Secours remonte à 1868, lorsque l’abbé Carton fonde l’asile Notre-Dame de Bon Secours. Les sœurs de Sainte-Marie, puis les sœurs Augustines depuis 1908 ont ainsi accueilli et soigné les vieillards et les orphelins.

Au fur et à mesure des années, l’asile devient progressivement un hôpital à part entière. En 1923, l’hôpital reçoit le décret de « reconnaissance d’utilité publique ».

En 1921, la Congrégation des Augustines confie à une association composée de laïcs et de religieuses le soin de les aider dans la gestion de l'hôpital. A ce jour, les religieuses Augustines de Notre Dame de Paris sont toujours présentes sur le site.

Au cours des années, l’hôpital s’agrandit et se restructure pour proposer des prestations toujours plus efficaces et notamment en direction des personnes âgées.

Aujourd’hui, Notre-Dame de Bon Secours connaît un nouveau tournant.

En 2005, informé de la fusion des hôpitaux Saint-Joseph et Saint-Michel, le Conseil d’administration décide de se joindre à cette fusion.
L’idée est de créer un groupement hospitalier complet sur le site de Saint-Joseph, en lui apportant les activités sanitaires obstétricales et gériatriques de l’association Notre Dame de Bon Secours.

La fusion, opérée sur le plan juridique au 1er janvier 2006, doit s’accompagner d’un transfert des installations sur le site de Saint-Joseph avant la fin de 2010 

Les locaux étant disponibles, l’association Notre-Dame de Bon Secours élabore unprojet de pôle médico-social, organisé en filière entre l’hôpital et la ville. 
Cette nouvelle architecture serait donc ouverte sur le quartier, ses espaces verts y seront préservés et valorisés, créant ainsi un lieu apaisant et convivial pour ses patients et leur entourage.

NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES

Ida Peerdeman (1905-1996) appartient à une famille discrètement pratiquante. Elle voulait devenir maîtresse d’école : on estime que son imagination est trop faible. C’est une femme modeste et discrète.

 

Du 25 mars 1945 au 31 mai 1959, Ida Peerdeman témoigne de 56 apparitions de la Vierge.

 

Ces apparitions ont lieu dans l’appartement qu’elle partage avec ses sœurs, ou dans l’église Saint-Thomas (2 fois, les 31 mai 1955 et 1957), ou à l’endroit où l’on doit construire l’église dédiée à Notre-Dame de tous les Peuples (1 fois).

 

Le 25 mars 1945, l’apparition lui « révèle alors la date à laquelle la guerre prendra fin en Hollande (5 mai 1945). Elle me montre ensuite le chapelet en disant : “C’est grâce à ceci. Persévérez !”

Les 25 premiers messages (1945-1950) annoncent les dangers courus par l’humanité, le combat des chrétiens dans le monde actuel, l’unité de l’Eglise, l’arrivée d’une ère nouvelle. Des « prophéties » précises et détaillées annoncent la Guerre froide, la chute du régime soviétique, les combats autour de Jérusalem, les armes bactériologiques, la nature qui change elle aussi.

 

La Dame, Marie, Mère de tous les peuples

Le 11 février 1951 : « Je suis la Dame, Marie, Mère de tous les peuples. »

Ce jour-là, Ida reçoit la prière qu’elle est chargée de diffuser :

« Prie devant la Croix : “Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, envoie à présent Ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit-Saint dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate. Amen.” »

 

L’image

L’apparition demande à Ida de bien mémoriser ce qu’elle voit afin d’en faire réaliser une image fidèle : « Elle dit : “Vois mon image, et regarde-la bien.” Puis elle fait un geste comme pour me dire : “Touche”. Il m’est véritablement donné de toucher le contour de sa personne, mais je la sens comme quelque chose d’immatériel [...]. Par moments, j’ai l’impression qu’elle est un être humain, à d’autres non » (4 mars 1951).

 

La demande d’un dogme

La Vierge demande que l’Eglise proclame un nouveau dogme : Mère Corédemptrice, Médiatrice et Avocate (1er avril 1951). Le 29 avril suivant : « Je te le répète : l’Eglise, Rome, va en conduire le cours et en assumer le combat [...]. Mon intention et la mission que je te donne n’est rien d’autre que de pousser l’Eglise et les théologiens à s’engager dans cette lutte. »

Le 10 mai 1953, l’apparition prie Ida d’insister auprès du pape pour que ce dogme soit proclamé rapidement.

Le 31 mai 1959, Ida voit la Vierge pour la dernière fois, « dans toute sa gloire », puis le Christ dans une lumière éclatante.

NOTRE DAME DES MISSIONS

L’institut missionnaire notre Dame des Missions est fondé à Lyon en 1861, sous l'impulsion des Pères maristes et sous la direction d´Euphrasie Barbier. La congrégation de Notre Dame des Missions envoie ses premières missionnaires en Nouvelle-Zélande (Napier en 1864 et Christchurch en 1867) et dans les îles de l'Océanie Centrale (SamoaFutunaWallisTonga).

Les œuvres d'éducation: écoles, orphelinats, crèches se développent en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, en Australie (1897), au Canada (1898). De Chittagong (1883), comme centre, des implantations se multiplient pour former, en 1920, la province indienne. Plusieurs missions sont établies en Indochine à partir de 1924. L'effectif global de la congrégation qui s'élevait à 850 membres en 1938, atteint un plafond en 1966-1972, avec un total de 1 243 membres.

Malgré des signes de décroissance numérique en Europe, de nouveaux territoires de mission se sont ouverts au lendemain du Concile Vatican II : le Kenya, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Pérou, laBolivieSamoa et le Sénégal. En 1997, la Congrégation de Notre Dame des Missions compte un millier de membres (827 professes perpétuelles, 101 professes temporaires, 45 novices, 28 postulantes) réparties en 214 maisons, groupées en 8 provinces et 7 territoires de mission) et est implantée dans 19 pays, avec une plus forte concentration en Asie du Sud-Est : BangladeshIndeBirmanie,VietnamPhilippines. Les secteurs d’activité se sont diversifiés: enseignement, catéchèse, catéchuménat, éducation sanitaire et sociale, pastorale.

Aujourd'hui cette congrégation n'est plus francophone et la majorité de ses documents sont en anglais, la plupart de ses vocations francophones se sont taries.

NOTRE DAME DU SAINT SACREMENT

Nous invoquons Marie sous le titre 'Notre-Dame du très Saint-Sacrement', car Marie est la Mère du Sauveur, qui vit en l'Eucharistie; Marie est la souveraine dispensatrice de ce Sacrement et des grâces qu'il renferme; Marie, en pratiquant la première les devoirs de la vie eucharistique, nous enseigne, par son exemple, à bien assister à la messe, à bien communier et à visiter souvent et pieusement le Très Saint-Sacrement. Adorez Notre-Seigneur en la société de la sainte Vierge. Je ne dis pas: Demeurez en elle: non, Jésus est là devant vous pour que vous vous adressiez directement à lui; mais faites-le avec Marie... Ainsi, vous découvrirez l'union si parfaite de ces deux coeurs, celui de Jésus et celui de Marie, perdus en un seul amour et une seule vie" (St. Pierre-Julien Eymard)

Marie est la cause originelle, radicale de l'Eucharistie; notre amour est satisfait; car en recevant le corps de Jésus, nous recevons la substance de Marie qui en est le premier fondement. Le P. de Machault, aussi savant que pieux, part de ces principes pour nous dire, dans sa foi ardente: que l'Eucharistie est la relique de Marie la plus authentique et la plus précieuse que la terre possède.

« Jésus est la fleur qui s'épanouit sur la tige de Jessé: si vous voulez cueillir cette fleur bénie, penchez par vos prières la branche qui la porte, et ne cherchez Jésus-Eucharistie que sur le sein virginal de Marie. »

SAINT ANTOINE

Antoine de Padoue (1195 - 13 juin 1231) est un saint catholique romain (fête le 13 juin), docteur de l'Église, surnommé aussi « le Thaumaturge ».

Fernando di Buglione naquit vers 1195 à Lisbonne, dans une famille noble et militaire. Il suivit des études brillantes chez les chanoines Réguliers de saint Augustin à Saint-Vincent da Fora puis au monastère de Sainte-Croix de Coimbra, un important centre d'études et de vie religieuse, où il fut ordonné prêtre.

En 1220, les restes d'un groupe de Franciscains martyrs furent ramenés du Maroc. Cet événement le conduisit à joindre l'ordre de François d'Assise, où il reçut le prénom Antoine. Il partit en mission, à sa demande, au Maroc mais dut être rapatrié en Europe dès 1221 pour des problèmes de santé. Son bateau fut dévié par les vents sur la côte de Sicile où il rencontra les frères de Messine et se rendit avec eux au Chapitre général en 1221, et passa ensuite près d'un an en retraite au couvent de Montepaolo, pratiquement isolé du reste de la communauté.

En 1222, lors de l'ordination de plusieurs franciscains, il dut prendre la parole et montra un grand talent d'orateur et d'érudit. François d'Assise l'envoya alors prêcher en Italie et en France. Il prêcha et enseigna la théologie en Italie, notamment à Bologne, puis alla s'établir dans le sud de la France entre autre à Toulouse et Montpellier. Antoine connaissait très bien la théologie et ses prédications rencontrèrent un succès important, favorisant la conversion de nombreux hérétiques. Il fonda un monastère à Brive, où il fit de nombreuses conversions.

En 1226, il est custode de Limoges et en 1227, après la mort de François d'Assise, il est Provincial d'Italie du nord, tout en continuant ses prêches et ses controverses avec les Albigeois. En 1230, au chapitre, il renonce sa charge de ministre provincial. Il fut envoyé à Rome où il fut un conseiller de Grégoire IX dans le problème de la validité du Testament de François d'Assise.

En 1231, il fut envoyé à Padoue où il poursuivit ses prêches durant le Carême mais il meurt d'épuisement le 13 juin suivant à Arcelle, près de Padoue.

Il fut canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX. Le culte de saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le saint national du Portugal, dont les explorateurs le firent connaître du monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers.

À partir du XVIIe siècle, saint Antoine de Padoue fut également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé, et enfin pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur qui lui avait dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre.

De nombreux épisodes surnaturels lui sont attribués, comme d'avoir tenu une nuit l'Enfant Jésus dans ses bras.

François d'Assise lui a écrit une lettre l'autorisant l'enseignement aux frères de la sainte théologie dans certaines conditions.

St. Antoine de Padoue à VienneAu Moyen Âge, les représentations de saint Antoine de Padoue sont assez rares, mais elles deviennent très courantes à partir du XIVe siècle. La plupart des églises comptent aujourd'hui une statue de lui. Il est généralement représenté comme un homme chétif, vêtu de la bure franciscaine nouée par une cordelière à trois nœuds.

On le représente souvent prêchant aux foules ou aux poissons, en discussion avec saint François, guérissant des malades, remettant en place la jambe qu'un homme s'était coupée en signe de pénitence, faisant s'agenouiller une mule devant le Saint Sacrement pour convaincre un Juif qui doutait de la présence de Dieu dans l'hostie, ou encore assistant à l'apparition de la Vierge Marie et de l'Enfant Jésus (assis ou debout sur un livre).

Ses principaux attributs sont la bure franciscaine, l'Enfant Jésus, une mule, un livre, des poissons, un cœur enflammé, un lys.

NB :

Quand je perds un objet je fais appel à St Antoine et ça marche toujours. Et pourquoi pas pour vous ? Essayez.

SACRE COEUR DE JESUS

La dévotion au Sacré-Coeur a un double objet, l’un sensible et corporel, l’autre invisible et spirituel. L’objet sensible est le Coeur corporel de Jésus uni a sa divinité. L’objet spirituel est la charité du Christ, son amour pour les hommes dont il a témoigné dans la passion et l’Eucharistie. L’objet total représente le Coeur de Jésus, considéré comme le symbole de sa charité, il est à la fois le coeur d’un Dieu et le coeur d‘un homme ; l’amour divin et incréé du Fils et son amour humain et créé.

La dévotion au Sacré-Coeur implique la croyance au mystère de l’Incarnation, renouvelle symboliquement la mémoire de ce divin amour par lequel le fils de Dieu s’est revêtu de la nature humaine. La mort du Christ sur la Croix coïncide pratiquement avec le don de l’Esprit saint - " Il remit l’Esprit " - et avec le don de la vie en plénitude, dans l’eau et le sang qui jaillirent du côté transpercé. Par sa mort le Christ a donné sa vie au monde. L’effusion du sang et de l’eau exprime symboliquement le mystère pascal, le passage de la mort à la vie. L’eau symbolise la résurrection, la vie dans l’Esprit, les sacrements de l’Eglise; le sang est signe du salut.

Mais le Coeur demeure fondamentalement le symbole de l’Amour, du don libre de soi. C’est un amour blessé, miséricordieux qui s’exprime à travers l’épisode de la transfixion. Cet amour va jusqu’au sacrifice, au don de soi. Le Coeur transpercé manifeste l’éternelle ouverture du Coeur de Dieu, sa contemplation conduit dans les profondeurs du mystère du salut, dans l’union intime avec le Christ. Dans les formules: " Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes ", ce " Coeur humainement divin et divinement humain  " (Cardinal de Bérulle) le Sacré-Coeur s’offre à tous ceux qui voudront aller à lui, dans l’acceptation des peines de Ia vie.

La dévotion au Sacré-Coeur commence au Calvaire où le divin Coeur, percé par la lance de Longin, laisse échapper du sang et de l’eau, l’eau pour se laver, le sang pour racheter les hommes. " On ne peut témoigner une plus grande affection que de donner sa vie pour ceux qu’on aime " écrit saint Jean (XV, I3). C’est de ce coeur que " I’Eglise est sortie toute rayonnante de beauté ", déclare saint Cyprien, évêque de Carthage, martyr sous Valérien en 258. Pour saint Augustin (354-430) : " Le côté fut ouvert, c’est-à-dire que la porte de Vie s’ouvrit, d’où s’épanchèrent sur le monde les sacrements et toutes les grâces. " 

NOTRE DAME DES GRACES

Le 10 août 1519, un bûcheron, Jean de la Baume, gravit le mont Verdaille. Il est seul. Comme d'accoutumée, il commence sa journée par prier. A peine s'est-il relevé qu'une nuée lui apparait, découvrant la Vierge Marie, et l'Enfant Jésus dans ses bras, qu'entourent deux saints ( Ste Catherine et St Bernard de Clairvaux) et l'Archange Saint Michel. Notre-Dame est debout, les pieds sur un croissant de lune. Elle s'adresse alors à Jean à peu près en ces termes: « Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de NOTRE-DAME DE GRACES et qu'on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre.»
La vision disparut : était-ce une hallucination ? Doutant ou non, le fait est que Jean garda d'abord pour lui le message, ce qui lui valut une seconde apparition de la Mère de Dieu. 
Le lendemain, 11 août, s'étant rendu au même endroit pour achever sa coupe, il eut la même vision et reçut la même demande. Cette fois, il se résolut à en parler et redescendit au village sans attendre. Jean était sérieux et la population et ses édiles accordent foi immédiatement au compte-rendu du pieux bûcheron. On éleva donc une petite chapelle à l'endroit des apparitions. On doit à ce sanctuaire de très nombreuses grâces et plusieurs miracles éclatants dont celui de la naissance de Louis XIV.

Le 27 octobre 1637, tandis qu'il était en prière avec ses confrères dans le choeur, le frère Fiacre eut une soudaine révélation intérieure: la Reine devait demander publiquement qu'on fit en son nom trois neuvaines de prières à la sainte Vierge, et un fils lui serait donné: la première neuvaine à Notre-Dame de Grâces en Provence, la seconde à Notre-Dame de Paris, la cathédrale, et la troisième à Notre-Dame des Victoires, (église de son couvent)
Six jours plus tard, le 3 novembre vers les 2 heures du matin, le pieux Augustin dans sa cellule est tiré de sa prière par des cris d'enfant Étonnement et frayeur: il se trouve en face de la Vierge Marie, qui lui montre sur ses bras un enfant vagissant: « N'ayez pas peur, dit-Elle, je suis 1a Mère de Dieu, et l'enfant que vous voyez est le Dauphin que Dieu veut donner à la France ». (Dauphin que la France attend depuis 22 ans)
Et la vision disparaît, puis se manifeste à nouveau un court moment, mais sans plus dire un mot Enfin, deux heures plus tard, Marie se fit voir encore, mais seule, et dit: « Ne doutez plus, mon enfant; de ce que vous avez déclaré à notre confesseur. Pour marquer que je veux qu'on avertisse la Reine de faire trois neuvaines en mon honneur, voilà LA MEME IMAGE qui est à Notre-Dame de Grâces, en Provence et la façon de l'église »

Tôt informée, la Reine se mit à croire, dans la Foi, en la réalisation de ces promesses du Ciel transmises par Frère Fiacre. 
Celui-ci avait déjà commencé les trois neuvaines au nom de la Reine. Celles-ci se terminèrent le 5 décembre suivant, soit précisément neuf mois avant la naissance du futur Roi Louis XIV.

SAINT JEAN BAPTISTE

Jean le Baptiste est un personnage de la tradition chrétienne connu sous le nom de saint Jean-Baptiste et de la tradition musulmane sous celui de Yahyâ. Il fut prédicateur en Judée au temps de Jésus de Nazareth. Le personnage de Jean Baptiste est très important dans les Évangiles. L’historien juif Flavius Josèphe fait une mention de « Jean surnommé baptiste » un petit peu moins développée que celle des évangiles. Les Actes des Apôtres en parlent très brièvement.

Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l’a désigné comme l’« agneau de Dieu ». Il lui a donné le baptême sur les bords du Jourdain , et lui a donné ses propres disciples. Précurseur du Messie, il est donc présenté dans les évangiles comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie7.

La religion mandéenne en fait son prophète principal.

C’est un saint chrétien et un prophète de l’islam descendant de 'Îmran.

Jean mena une vie d'ascèse « caché dans le désert », se nourrissant de « sauterelles et de miel sauvage » (Matthieu III:4), et pratiquant le jeûne. Jean réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie : « Moi, je vous baptise avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu » (Matthieu III:11).

Jésus vint voir Jean pour être lui aussi baptisé. Jean lui dit : « C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi », et Jésus lui répondit : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. » Jean baptise donc Jésus et c'est au sortir de l'eau que ce dernier reçoit l'Esprit saint sous la forme d'une colombe, tandis que Dieu fait entendre depuis le ciel une déclaration en faveur de Jésus, « mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. »

Jean Baptiste demanda alors à ses disciples de suivre Jésus.

Quelque temps après, la colère d'Hérode Antipas, tétrarque de Galilée et de Pérée, s'abattit sur Jean, lequel lui reprochait son union avec Hérodiade, l'épouse de son demi-frère Hérode Boëthos.

Selon Marc (VI:14-29), Hérode, excédé, fait arrêter Jean et « le fait lier en prison ». Sa femme Hérodiade voulait faire tuer Jean mais Hérode Antipas le protégeait, car il le « connaissait pour un homme juste et saint » et « l'écoutait avec plaisir ».

Peu après, un récit « plus pittoresque que solide »12 rapporté par l'évangile selon Marc, décrit une fête donnée pour l'anniversaire de la fille d'Hérodiade - que la tradition assimile à Salomé, bien qu'elle ne soit pas citée dans le texte - dansa tant que le gouverneur et tous ses convives furent subjugués, et il lui dit : « Demande-moi ce que tu voudras... Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume. » Salomé demanda pour sa mère la tête de Jean Baptiste présentée sur un plateau. Hérode, fort attristé, envoya cependant un garde décapiter Jean dans sa prison, placer sa tête sur un plateau et la présenter à Salomé qui l'offrit à sa mère Hérodiade.

NOTRE DAME DES ROSES

Le 26 janvier 1909 naquit à Santimento di Rottofreno, province de Plaisance, Rosa Buzzini que l’on avait coutume de nommer Mamma Rosa.
A l’âge de 28 ans, elle épousa Giuseppe Quattrini. De ce mariage naquirent 3enfants. Chaque naissance fut difficile et nécessita une intervention chirurgicale (une césarienne).
Lorsqu’elle attendit son 3e enfant, son état devint si critique que le médecin lui conseilla impérativement un avortement thérapeutique. Mamma Rosa refusa catégoriquement en disant « cet enfant, c’est Dieu qui me l’a donné » et elle s’abandonna entièrement à Sa volonté. 
A la naissance de Pier-Giorgio, la santé de Mamma Rosa s’altéra et elle resta immobilisée neuf années, avec des plaies au ventre qui ne se refermaient pas.
Le 29 septembre 1961, en la fête de Saint Michel Archange, vers midi, alors que Mamma Rosa était à l’article de la mort, elle reçut la visite de la Très Sainte Vierge, sous l’apparence d’une jeune paysanne, qui après lui avoir imposé les mains sur ses plaies, la guérit instantanément.
Sur l’invitation de la Sainte Vierge, Mamma Rosa rendit visite au Padre Pio, à San Giovanni Rotondo, dans le sud de l’Italie. Celui-ci lui demanda de se consacrer à l’assistance aux malades, ce qu’elle fit jusqu’à ce qu’il lui dise : « maintenant cette mission est terminée car tu dois attendre un grand Événement ». 
Mamma Rosa vécut une vie de prière, de souffrance et d’offrande à Dieu pour le salut de l’Église et du monde. Elle était Tertiaire Franciscaine.

LE 16 OCTOBRE 1964 : Première Apparition de Notre-Dame

C’est un vendredi vers midi, alors que Mamma Rosa se trouvait dans sa maison et récitait l’Angélus, qu’elle entendit une VOIX qui l’appelait du dehors : « Viens, Ma fille, viens avance, Je t’attends … » Et la Voix se fit entendre 2 fois.
Rosa vit dans le ciel, au-dessus de son verger, une grande nuée blanche et ronde, très lumineuse, entourée de nombreuses étoiles d’or et d’argent qui resplendissaient, tournaient, s’entrelaçaient et sur ces étoiles descendait une pluie de roses.
La nuée se posa sur un petit poirier. De cette nuée sortie un « globe rouge-feu » dans lequel apparut la Madone.
Elle était vêtue d’une robe bleue, serrée à la taille par une ceinture blanche d’où pendait un chapelet blanc resplendissant et d’un immense manteau blanc, léger, léger, qui s’étendait à l’infini. Sur sa tête, une Couronne représentant la coupole de la Basilique Saint-Pierre de Rome. Tout autour de la coupole, se tenaient les douze apôtres et Saint-Pierre avait en main les clés du Royaume des Cieux. Autour de la tête de Marie, brillait une auréole de douze étoiles. Ses bras étaient ouverts et de ses mains partaient des rayons lumineux et une pluie de pétales de roses.
La Madone était très belle, mais triste, dit Mamma Rosa, mais Elle m’a souri et s’est mise à me parler.

PREMIER MESSAGE DE MARIE

« Ma fille, Je viens de très loin. Annonce au monde que tous doivent prier, parce que Jésus ne peut plus porter la croix. Je veux que tous soient sauvés, les bons et les méchants. Je suis la Mère de l’Amour, la Mère de tous, vous êtes tous mes enfants. C’est pourquoi Je veux que tous soient sauvés. C’est pour cela que Je suis venue, pour amener le monde à la prière parce que les châtiments sont proches.
Je reviendrai chaque vendredi et Je te donnerai des messages. Et tu dois les faire connaître au monde ».
Puis la Sainte Vierge dit à Rosa :

« Maintenant Je laisserai un SIGNE : cet arbre fleurira ! »

La Madone disparut et le poirier, qui était chargé de fruits, se couvrit instantanément de fleurs blanches en abondance. La floraison dura plus de trois semaines.
CE PREMIER MESSAGE EST UN URGENT APPEL
A LA PRIERE ET A LA CONVERSION

NOTRE DAME DU PPERPETUEL SECOURS

L'icône est traditionnellement attribuée à Saint Luc. Découvrant l'oeuvre achevée, la Vierge Marie aurait dit à Saint Luc : "Mon aide accompagnera toujours cette image".
De style byzantin, peinte sur bois et à fond d'or, l'image de Notre-Dame du Perpétuel-Secours mesure environ 50 centimètres de haut. La Vierge y apparaît avec son divin Enfant; sur leurs fronts brille une auréole d'or. Deux anges, l'un à droite et l'autre à gauche, présentent les instruments de la Passion à l'Enfant-Jésus effrayé, tandis que la Sainte Vierge regarde la scène pathétique avec une douleur calme et résignée.
Au IIeme siècle à Rome, la villa du Pape Saint Clet, deuxième successeur de Pierre, sert de "domus ecclesiae" (église domestique) à la chrétienté de Rome soumise à persécutions. Au IVeme siècle, les Basiliques Sainte Marie Majeure et Saint Jean de Latran seront construites de part et d'autre de ce lieu primitif.
Du 22 juin au 31 juillet 431, autour de Saint Cyrille d'Alexandrie (fête le 27 juin), le Concile d'Éphèse professe les deux natures humaine et divine de l'unique personne divine qu'est JÉSUS en affirmant de Marie qu'elle est la "Théotokos" (Mère de DIEU). Le chant qui accompagne le Concile est le "Sub tuum praesidium" (Sous l'abri de ta miséricorde).
En 444, une icône réputée miraculeuse venant de Jérusalem et représentant la Mère de DIEU est offerte à l'empereur romain Théodose II. Dès 451, à Constantinople, capitale de l'Empire d'Orient, sa soeur Sainte Pulchérie fait construire une église pour la proposer à la vénération des fidèles. L'icône est l'objet d'une procession hebdomadaire qui obtient guérisons et nombreuses grâces.
Au rythme des miracles dont elle s'entoure, cette icône est abondamment copiée. Notamment par le moine Lazare Au IXeme siècle, qui aurait ajouté les deux Archanges Michel et Gabriel présentant au CHRIST les instruments de la Passion. Celui-ci devait offrir son oeuvre au Pape Nicolas 1er, mais mourut en Crète avant d'atteindre Rome.
Après avoir été longtemps vénérée en Crète, des habitants de cette île qui fuyaient une invasion turque à la fin du XIVe siècle, apportèrent l'image de Notre-Dame du Perpétuel-Secours à Rome. A l'invocation de Marie, sous le titre de Notre-Dame du Perpétuel-Secours, le navire qui transportait Sa sainte image fut sauvé d'une terrible tempête.  Le 27 mars 1499, après avoir parcouru triomphalement les rues de la ville éternelle, précédé du clergé de Rome et suivi du peuple, le portrait de la Vierge du Perpétuel-Secours fut placé au-dessus du maître-autel de l'église St-Matthieu, près de Ste-Marie-Majeure.
En 1453, la chute de l'Empire romain byzantin voit la destruction par le feu de l'église où l'icône vénérée semble définitivement perdue. Certains parlent de janissaires furieux qui l'auraient fendue en quatre à coups de cimeterre.
En 1496, un marchand génois en route pour Rome dérobe en Crète une copie de l'icône miraculeuse. C'est à l'icône que les marins attribuent d'avoir réchappé au naufrage, mais le voleur rend l'âme après avoir confié à un ami de la déposer dans une église de Rome. Par trois fois, la Vierge apparut à cet ami pour exiger que l'icône soit placée dans un sanctuaire entre Sainte Marie Majeure et Saint Jean de Latran. Après la mort de cet homme, elle se montre à sa fille pour obtenir de la veuve qu'elle confie l'icône aux Frères Augustins responsable de l'église Saint Matthieu, bâtie à l'emplacement de l'ancien oratoire du Pape Saint Clet.
Le 27 mars 1499, lors de la procession d'intronisation, une femme paralysée d'un bras fut miraculeusement guérie au contact de l'icône. A Rome, en l'église Saint Matthieu, Notre-Dame du Perpétuel Secours est vénérée jusqu'à la destruction de l'église en 1798 par l'armée de Bonaparte, futur Napoléon 1er. Un des religieux Augustins qui desservaient ce sanctuaire eut le temps de soustraire secrètement la Madone miraculeuse et plaça l'icône dans la chapelle du Monastère Sainte Marie in Posturela Il la cacha avec tant de soin, que pendant soixante ans, on se demanda ce qu'était devenue la célèbre peinture. Vers 1840, un vieux frère augustin, le Père Orsetti, confia à son jeune servant de messe, Michèle Marchi, que cette icône avait été grandement vénérée sous le vocable de Notre Dame du Perpétuel Secours. Dieu permit qu'un concours de circonstances providentielles fît redécouvrir l'image vénérée.
En 1865, afin de rendre la pieuse représentation aux mêmes lieux où on l'avait priée jadis, Pie IX ordonna de la rapporter sur l'Esquilin, dans l'église St-Alphonse-de-Liguori bâtie dans l'enceinte où se trouvait autrefois l'église St-Matthieu. Le 26 avril 1866, les Rédemptoristes intronisèrent solennellement Notre-Dame du Perpétuel-Secours en leur chapelle.  Depuis ce temps, grâce au zèle des fils de saint Alphonse et aux innombrables miracles obtenus dans leur pieux sanctuaire, la dévotion à Notre-Dame du Perpétuel-Secours a pris un essor extraordinaire.
Le 23 juin 1867, afin de reconnaître et de perpétuer le souvenir de ces précieuses faveurs, le vénérable Chapitre du Vatican couronna la sainte image avec grande pompe.  En 1876, le pape Pie IX érigea une Archiconfrérie dans l'église St-Alphonse, sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Aujourd'hui, la Sainte Vierge est invoquée sous ce vocable dans la plupart des églises d'Occident.

SAINT PIERRE

Frère d'André, Simon Barjona est l'un des premiers appelés de Christ. Il est rebaptisé Pierre par le Christ, en raison du rôle qu'il va jouer pour l'Eglise : "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église." (Matthieu, XVI, 17). La mission qui lui est confiée, être un pêcheur d'hommes, est celle de toute l'Eglise. 

Pierre est mêlé à tous les épisodes de la vie de Jésus. Il est singularisé non seulement par le rôle que lui confie le Christ mais aussi par toute une série d'épisodes comme le lavement de pieds ou le reniement (Mt, 26, 69-75). En effet, Pierre est celui qui renie le Christ trois fois. Cette faiblesse qui se reproduit lors de sa mort (voir ci-dessous), contribue à humaniser une figure par ailleurs très hiératique, celle du gardien qui détient la clef du paradis ("Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux", Matth., XVI, 19). Dans un premier temps, Pierre dirige la communauté chrétienne en Palestine avant de céder sa place au frère (ou demi-frère) de Jésus, Jacques. Contrairement à ce dernier, il est plutôt favorable à l'acceuil des Gentils, les non juifs, idée défendue par Paul. Il part alors exercé son apostolat en Palestine et en Asie mineure. Mis en prison par Hérode, il est délivré par un ange.

Vers 44, il part pour Rome où il organise l'Eglise romaine dont il serait le premier évêque. Dans un premier mouvement il aurait fui son martyre. Mais dans sa fuite, il aurait rencontré le Christ portant sa croix et allant vers Rome. A la question "Où vas-tu, maître ?" (Quo vadis, domine), le Christ lui aurait répondu qu'il allait se faire crucifier une seconde foi puisque lui, Pierre se défilait.

Retrouvant sa foi, Pierre retourne à Rome et demande à être crucifié la tête en bas, par humilité, afin de ne pas mourir comme le Christ. on situe sa mort vers 64 ou 67, le même jour que Paul.

SAINT PAUL

Paul est né vers l’an 8 de notre ère. Il serait donc d’une dizaine d’années plus jeune que Jésus de Nazareth. De ses parents et de son enfance, nous savons peu de choses. Dans ses lettres, il ne dit rien de sa famille. Saint Luc nous indique que Paul avait une soeur mariée, demeurant à Jérusalem et un neveu qui lui sauvera la vie (Actes 23, 16).

Toute sa vie, il a maintenu son appartenance au peuple juif : «Circoncis dès le huitième jour», « de la race d'Israël», «de la tribu de Benjamin».

Saul (prononcé «saule» en français), est le nom hébreu qui lui a été donné à la circoncision. À ce nom sémitique, il ajoutera plus tard celui de Paulus. Il n'a pas changé de nom mais il porte un double nom : Saul-Paulus qui signifie «peu», «petit». Très rapidement, il sera connu sous ce seul nom.

Paul, envoyé à Damas pour persécuter les premiers chrétiens, a eu une apparition du Christ. Selon les Écritures il eut la révélation de la foi sur le chemin de Damas. Les chrétiens le connaîtront surtout sous son nom romain de Paul, « apôtre des Nations ».

Les Actes de Paul, un petit livre rédigé vers le milieu du 2e siècle, nous donnent le portrait suivant de l’apôtre des nations : « On vit venir Paul, un homme de petite taille, à la tête dégarnie, les jambes arquées, vigoureux, les sourcils joints, le nez légèrement aquilin. » À travers les siècles, la tradition a conservé cette image de Paul : petit, maigre, énergique, chauve et barbu.

Paul est un homme d’une grande éducation. Il a fait ses premières études à Tarse, sa ville natale, et ensuite il a étudié à Jérusalem, avec le professeur juif le plus connu de son temps : Gamaliel.

Ceux qui le rencontraient se rendaient compte très rapidement qu’il était une personne éduquée. Lors de son arrestation à Césarée, le Procureur romain Porcius Festus dira à Paul : «Tu es fou, Paul; ton grand savoir te fait perdre la tête». (Actes 26, 24)

Sur le plan culturel, Paul est très différent des apôtres qui étaient considérés par les autorités juives comme des gens ignorants. Après la résurrection, lors de leur arrestation à Jérusalem, Pierre et Jean seront jugés par les membres du Sanhédrin comme des gens sans éducation : «Considérant l’assurance de Pierre et de Jean et se rendant compte que c’étaient des gens sans instruction ni culture, les membres du Sanhédrin étaient dans l’étonnement.» (Actes 4, 13)

Paul parlait quatre langues : l’Araméen, l’Hébreu, le Grec et probablement le Latin. L’araméen était sa langue maternelle et le grec celle de Tarse et de l’Empire. Il connaissait bien l’hébreu, la langue des Saintes Écritures. Citoyen romain, il parlait sans doute la langue des maîtres de l’Empire. Il avait étudié la philosophie et la littérature de la Grèce, il excellait en géographie, en navigation et en sport. Sa vaste culture contrastait avec l’étroitesse de la religion de ses ancêtres.

Non seulement Paul savait lire et écrire, il savait aussi nager : «Trois fois j’ai fait naufrage et il m’est arrivé de passer un jour et une nuit dans la mer.» (2 Corinthiens 11, 25) Ceci était chez les Grecs un signe d’éducation. Quatre siècle avant Jésus Christ, Platon qui a vécu de -428 à -348 écrivait : «L’ignorant est un homme qui ne sait ni lire ni nager».son milieu de vie

La vie de Paul se déroula sous le règne de cinq empereurs : Auguste, Tibère, Caligula, Claude et Néron. Trois d’entre eux devinrent de véritables monstres sanguinaires. Paul est né à Tarse, en Orient, il meurt à Rome, en Occident.

Paul a vécu dans un temps qui favorise les voyages. Il a pu se déplacer librement grâce à la «pax romana» établie sous l’empereur Auguste. Empruntant les nombreuses routes construites par les Romains et profitant du réseau de navigation qui sillonnait la Méditerranée, il parcourt des milliers de kilomètres. L’organisation de l’Empire permettait non seulement aux armées mais aussi à la population en général de se déplacer en sécurité. Pendant treize ans, il a voyagé sur mer et entrepris de longs périples à travers collines et montagnes, sous la neige en hiver et par 40¤ de chaleur en été. Pendant ses voyages, Paul a pu profiter de la présence de nombreuses colonies juives réparties sur tout le territoire de l’empire.

Paul était un véritable citadin. Il connaissait peu la campagne et la vie des fermiers de son temps, mais il comprenait bien la vie urbaine, la vie militaire et les sports. Dans ses lettres, il utilise des images de l’armée, de la politique urbaine et des jeux olympiques. On y retrouve les expressions suivantes : poursuivre la course, remporter le prix, obtenir la couronne de laurier, combattre sans frapper dans le vide, courir dans la bonne direction. Il connaît les privations et la discipline des athlètes.

Paul était un personnage plus grand que nature. Influencé par les valeurs du judaïsme, la profondeur de la philosophie grecque, la rigueur de la culture romaine et la richesse de la tradition chrétienne, il est devenu l’un des penseurs les plus originaux de l’histoire du christianisme.

 
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